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Un nouvel AZERTY

À l’heure où le mot d’ordre est d’éponger la dette publique, tous les gains de productivité sont les bienvenus. Aussi ce nouvel AZERTY vient-il à point nommé, car il élimine les tâches fastidieuses jusqu’à présent synonymes de production de textes utilisables, prêts à diffuser.

Ce nouvel AZERTY permet en effet d’écrire facilement en français interopérable, avec les grandes ponctuations espacées et les chiffres groupés selon l’Imprimerie nationale, Le Robert et Unicode par l’espace fine insécable U+202F, que l’industrie graphique française a massivement adoptée depuis sa sortie dans Unicode 3.0 en 1999, et qui est prise en charge par le CLDR d’Unicode depuis sa version 34 (2018) ; et avec les indicateurs ordinaux "ᵈ", "ᵉ", "ʳ" et "ˢ", recommandés par l’Académie française et pareillement pris en charge par le CLDR, dont le plus fréquent, "ᵉ", est en AltGr en synergie avec les chiffres.

Sont facilitées aussi l’écriture avec majuscules diacritées, dont les plus courantes sont en Majuscule, et l’écriture en capitales diacritées, en Verrouillage Capitales pour autant que leurs minuscules ont une touche vive sur l’AZERTY. Cela tranche avec le niveau de service fourni par l’AZERTY de la norme de clavier NF Z71‑300:2019, sans gaspiller de place pour une touche "ê", émulée par la touche morte accent circonflexe, dont la position reste inchangée.

Cela dit, rien n’oblige à utiliser ces nouvelles fonctionnalités, car l’écriture traditionnelle ou en langues étrangères sans espaces fines est tout aussi simple, grâce à la nouvelle modificatrice « AltFr » entre Majuscule et ⟦W⟧, ou sur Verrouillage Capitales qui passe alors sur ⟦><⟧ ou sur Contrôle droite.

Ce nouvel AZERTY est la disposition de base au sein d’un ensemble de dispositions de clavier adaptées aux langues nationales, régionales et voisines de la Francophonie, notamment au breton, aux langues de Polynésie, au bambara et à d’autres langues d’Afrique francophone. Toutes prennent en charge l’espacement des grandes ponctuations avec l’espace fine insécable selon la typographie française nouvelle école. L’espacement vieille école manuel du deux-points est facilité pour une saisie de texte selon la pratique de l’Imprimerie nationale, qui applique déjà l’espacement nouvelle école aux guillemets chevrons.

Ces fonctionnalités nécessitent la mise en œuvre des ressources nativement disponibles sous Windows et sous Linux pour ajouter une deuxième bascule graphique, appelée « VerrMod » ou verrouillage en mode ASCII, ainsi qu’une troisième modificatrice graphique, nommée « AltFr », pour les ponctuations non espacées et pour les chiffres groupés à la française par l’espace fine insécable, ou à l’anglaise ou à l’américaine par le point ou la virgule.

Ces vues sont en ligne avec infobulles et bascules cliquables sur la page d’accueil de ce nouvel AZERTY sur dispoclavier.com.

Ce nouvel AZERTY en mode français :
Ce nouvel AZERTY en mode français
Ce nouvel AZERTY en mode français à capitales verrouillées :
Ce nouvel AZERTY en mode français à capitales verrouillées
Ce nouvel AZERTY en mode ASCII :
Ce nouvel AZERTY en mode ASCII)
Ce nouvel AZERTY en mode ASCII à capitales verrouillées :
Ce nouvel AZERTY en mode ASCII à capitales verrouillées

Ces vues ont été générées par le Keyboard Layout Editor de Ian Prest.

Utilisation : généralités

Ce mode d’emploi commun introduit aux fonctionnalités communes à toutes les versions distribuées. Les fonctionnalités propres aux versions pour tel système d’exploitation sont décrites dans le Mode d’emploi sous Linux, le Mode d’emploi sous Windows, et le Mode d’emploi sous macOS qui sera fourni avec la mise à jour de la mise en œuvre sous macOS.

Ce faisant, il s’agit aussi de documenter que les innovations proposées sur ce nouvel AZERTY⁠ sont incontournables. Gros défi, car malgré qu’à bien y regarder, tout aille de soi, les problèmes sous-jacents peinent à se frayer un chemin vers la visibilité, source de prise de tête et de perte de temps tant que la solution n’est pas sur la table.

Même une fois qu’elle l’est – la solution proposée par ce nouvel AZERTY est littéralement sur la table –, la tentation est grande de passer à côté plutôt que de se rendre à l’évidence de s’être embêté “pour rien” jusqu’à présent, et de se retrouver avec l’air d’avoir “attendu” ce nouvel AZERTY pour commencer à travailler normalement et confortablement. Bouder ce nouvel AZERTY est même le réflexe le plus naturel après trente ans supplémentaires de maltraitance promue au rang de normalité, qui a eu l’effet de désensibiliser les personnes utilisatrices dans une logique d’autodéfense (histoire de garder le moral).

Cette situation ubuesque appelle un aveu de culpabilité, puisque ce nouvel AZERTY est finalement le fruit du rattrapage sur 2 + 11 ans d’un cheminement qu’il aurait mieux valu démarrer 21 ans plus tôt (en 1991), à une époque où exactement les mêmes problèmes étaient déjà d’actualité pour quiconque était au courant et pensait à s’en occuper. Cela veut dire que ce gâchis phénoménal est la conséquence de l’incurie et de l’impiété, avec en plus, des histoires d’addiction aux nootropes caféine, théobromine et théophylline. Ces précisions sont indispensables pour mettre tout le monde en état de comprendre ce qui nous arrive ; car exister, c’est aussi cela (Germaine Tillion), et ce qui est arrivé au clavier d’ordinateur de France n’est pas normal.

Aujourd’hui, une sortie possible de ce gâchis est de prendre une posture pragmatique : Quand des gains de productivité sont à portée de main, plutôt que de continuer à s’en priver, mieux vaut en profiter.

Métadonnées

Afin de savoir avec exactitude ce que l’on a sous les doigts, on peut sortir le numéro de version et un identifiant de variante.

Version

Le numéro de version est sur AltGr + Échappement.

Le troisième numéro n’est pas toujours une version de maintenance, car des fonctionnalités peuvent être ajoutées ou modifiées sans que cela justifie d’incrémenter le numéro de version mineure.

Le quatrième numéro est ajouté pour numéroter les builds, aussi pour Linux parce que le fichier Compose.yml sert de code source pour le contenu transpilé de touches mortes pour Windows. Ce numéro est incrémenté chaque fois que les pilotes de disposition sont compilés.

Variante

Un identifiant de la variante est sur Majuscule + AltGr + Échappement.

Cela est censé être un descripteur. Si la chaîne de caractères apparaît tronquée, cela est dû à une limitation propre au système d’exploitation. Windows ne prend en charge que 16 unités de code, soit 16 lettres latines.

Sur la version de base de ce nouvel AZERTY, c’est « fr_FR_semi_auto » pour ‹ français France disposition de clavier semi-automatique ›, en référence à l’espacement semi-automatique des grandes ponctuations (?;:!«»‹›).

Touches

Sur ce nouvel AZERTY, plusieurs touches changent de fonctionnalité, afin de rendre le clavier mieux adapté à l’écriture de la langue française.

Modificatrices

Même avec les deux modificatrices Majuscule et AltGr des claviers d’ordinateur, l’AZERTY s’en sort mal, car :

  • des majuscules et des chiffres se disputent les places en Majuscule ;
  • il faut les grandes ponctuations aussi bien sans espace qu’avec la fine qui les accompagne en français.

Dans de telles conditions, ne pas utiliser la troisième modificatrice prise en charge nativement sous Windows et sous Linux – et même sous macOS jusqu’à sa désactivation vers 2015 – serait une privation inutile et incompréhensible dont les premières victimes seraient les personnes utilisatrices, condamnées à composer les ponctuations péniblement au détail (au risque d’abandonner), ou à presser trois touches pour une majuscule (avec l’envie de laisser tomber), ou aux deux astreintes à la fois.

Quand la solution est aussi simple que d’activer une modificatrice (ou de l’émuler à l’aide de Karabiner Elements), ne pas la mettre en œuvre s’analyse en maltraitance.

Majuscule

Rendue à son usage premier de saisie des majuscules, la touche Majuscule permet de saisir facilement le "É", le "À", le "Ç" et le "È" (pas le "Ù", réservé à la préposition « OÙ » toute en capitales).

Majuscule est aussi la touche des grandes ponctuations espacées, sur les huit touches en bas et à droite : quatre ponctuations doubles sur les touches ⟦?,⟧, ⟦.;⟧, ⟦/:⟧ et ⟦§!⟧ où elles sont imprimées, les deux guillemets chevrons "«" et "»" sur ⟦%ù⟧ et ⟦µ*⟧, et les deux guillemets chevrons simples "‹" et "›" sur ⟦¨^⟧ et ⟦£$¤⟧.

Enfin, Majuscule donne accès à trois tirets, deux traits d’union, et l’exposant 3 qui, lui, n’est pas sur la touche ⟦²⟧ mais une touche plus loin où l’exposant 2 est en Minuscule.

• Les trois tirets :

  • Tiret cadratin "—" U+2014 sur ⟦4'{⟧ ;
  • Tiret demi-cadratin "–" U+2013 sur ⟦3"#⟧ ;
  • Tiret trois quarts de cadratin ou barre de dialogue ou de citation "―" U+2015 sur ⟦8_\⟧.

• Les deux traits d’union :

  • Trait d’union insécable "‑" U+2011 sur ⟦6-|⟧ ;
  • Trait d’union virtuel "­" U+00AD sur ⟦5([⟧.

Le trait d’union qu’il n’y a pas (et ce n’est pas un oubli) :

  • Contrairement au trait d’union insécable, jamais en fin de ligne, et
  • contrairement au trait d’union virtuel, cette césure conditionnelle avec trait d’union,
  • le « trait d’union » "‐" U+2010 n’est pas sur touche vive.

Non faute de place, mais parce qu’il est un doublon du tiret du 6, un doublon du trait d’union ASCII (sauf dans Lucida Sans Unicode), mais un doublon qui dans une partie des cas ne fonctionne pas.

La disposition de clavier avec deux traits d’union sécables, dont un faux en mode français uniquement (aux dépens du point médian en Minuscule), est du domaine de la personnalisation, car elle intéresse uniquement les personnes utilisant Lucida Sans Unicode, police de caractères inutilisée en pratique, car inutilisable sans disposition de clavier avec deux traits d’union sécables en Minuscule.

Pour preuve : même Unicode, qui utilisait cette police dans les tableaux, a cessé de l’utiliser.

AltGr

La touche AltGr gagne en importance, car elle sert à saisir les chiffres et le symbole paragraphe "§" sur leurs touches, ainsi que l’espace insécable sur la barre, en plus du symbole euro, désormais en synergie avec tout cela :

  1. Chiffre trois : AltGr + ⟦3"#⟧ ;
  2. Espace insécable : AltGr + Espace ;
  3. Symbole euro : AltGr + ⟦E€⟧.

Sont aussi en AltGr tous les symboles et ponctuations ASCII sauf la virgule, le point, l’arobase et le guillemet, tous en Minuscule sur leurs touches ou, pour l’arobase, sur la touche d’à côté.

Parmi ces symboles en AltGr, les parenthèses sont "(" sur AltGr + ⟦D⟧ comme début, et ")" sur AltGr + ⟦F⟧ comme fin, directement sous les doigts sur la rangée de repos.

Les symboles inférieur et supérieur (à) sont "<" sur AltGr + ⟦C⟧, et ">" sur AltGr + ⟦V⟧, en synergie avec l’oblique sur AltGr + ⟦W⟧ (en AltGr elle n’est pas sur sa touche), avec le point d’exclamation sur AltGr + ⟦.;⟧ (en AltGr il n’est pas sur sa touche), avec le trait d’union sur AltGr + ⟦G⟧ (en AltGr il n’est pas sur sa touche), avec le point d’interrogation sur AltGr + ⟦?,⟧, et avec le symbole égal sur AltGr + ⟦B⟧ (en AltGr il n’est pas sur sa touche).

Les crochets sont "[" sur AltGr + ⟦K⟧, et "]" sur AltGr + ⟦L⟧, en synergie avec les points de suspension "…" sur AltGr + ⟦%ù⟧. (Les points de suspension entre crochets "⟦…⟧" sont aussi sur Maj + AltGr + ⟦%ù⟧.)

AltFr

C’est que la touche ⟦><⟧ devient la troisième modificatrice, AltFr comme Alternative Française (Alternate French).

AltFr a les chiffres en rangée et en pavé. Pour les chiffres en rangée, AltFr est comme une touche AltGr gauche, et presque comme Majuscule gauche.

Sur la barre, AltFr a l’espace fine insécable, et toutes les huit grandes ponctuations sans espace, pour la composition au détail de séquences comme le point d’interrogation entre parenthèses :

  1. Espace fine insécable : AltFr + Espace ;
  2. Parenthèse ouvrante : AltFr + ⟦D⟧ ;
  3. Point d’interrogation : AltFr + ⟦?,⟧ ;
  4. Parenthèse fermante : AltFr + ⟦F⟧.

En pavé, les chiffres en AltFr sont en dessous de ⟦7è`⟧, ⟦8_\⟧, ⟦9ç^⟧ comme sur les claviers compacts, sauf pour le zéro, qui est à la fois sur ⟦0à@⟧ et sur ⟦N⟧, et en tant que double zéro sur ⟦B⟧. (Ainsi, le triple zéro est sur AltFr + ⟦B⟧ + ⟦N⟧.)

En Majuscule + AltFr se trouvent des exposants, minuscules pour les lettres, ainsi que les quatre grandes ponctuations au cas où il s’agit d’en saisir plusieurs à la suite, sans espace entre elles :

  1. Espace fine insécable et point d’interrogation : Maj + ⟦?,⟧ ;
  2. Point d’interrogation : Maj + AltFr + ⟦?,⟧ ;
  3. Point d’exclamation : Maj + AltFr + ⟦§!⟧.

Ce cas de figure illustre la possibilité de ne pas lever l’auriculaire gauche de la touche Majuscule tout en enchaînant avec des ponctuations non espacées. C’est l’annulaire qui se charge d’ajouter l’appui sur AltFr pendant que la main droite continue de saisir.

Quant aux exposants minuscules, ils permettent de composer des abréviations interopérables comme « Mᵐᵉ » ou « 1ᵉʳ ». Le plus fréquent, le "ᵉ", est redondé sur AltGr + ⟦°)]⟧, en synergie avec les chiffres : « 2ᵉ ».

En AltGr + AltFr, on a le symbole livre sur ⟦L⟧ (mais "£" est aussi sur Maj + AltFr + ⟦£$¤⟧, et plus simple sur AltFr + ⟦R⟧, à égalité avec "€" sur AltFr + ⟦E⟧, et avec "$" sur AltFr + ⟦S⟧), le symbole yen sur AltGr + AltFr + ⟦Y⟧, et le symbole micro sur AltGr + AltFr + ⟦M⟧ (mais "µ" est aussi sur Maj + AltFr + ⟦µ*⟧, et plus simple sur AltFr + ⟦Y⟧).

Bascules

Ce nouvel AZERTY introduit une nouvelle bascule, et deux bascules existantes voient leur mode de fonctionnement modifié.

Verrouillage Mode

La touche ⟦²⟧ à gauche de ⟦1&⟧ et au-dessus de la touche de tabulation devient une deuxième bascule graphique pour délester la bascule Verrouillage Majuscule de l’AZERTY traditionnel.

La bascule hybride des machines à écrire est mauvaise sur l’ordinateur, car il y a moyen de la transformer en Verrouillage Capitales, afin que cela fonctionne comme il faut, et qu’on puisse travailler selon les règles du français. En conséquence, les chiffres ont besoin d’une bascule à part.

Cette deuxième bascule graphique s’appelle « VerrMod » pour « verrouillage en mode ASCII ». Elle met en mode ASCII toutes les touches sauf celles de l’alphabet, et permet de basculer entre le mode français et le mode ASCII.

Cette fonctionnalité résoud tout un tas de problèmes sur l’AZERTY, de sorte que ne pas l’y utiliser serait d’autant plus incompréhensible qu’elle est nativement prise en charge sous Windows, qui a depuis longtemps une bascule de verrouillage « KANA » pour basculer entre hiragana et katakana, et sous Linux où XKB peut basculer entre deux « groupes ».

Ainsi, le simple appui sur Majuscule et le verrouillage en capitales remplacent l’utilisation de codes Alt fastidieux. À la clé, les gains de productivité que la France appelle de ses vœux entrent dans son escarcelle à point nommé.

Mode ASCII

La nouvelle bascule VerrMod met les chiffres de sa rangée en Minuscule, et aussi en Majuscule pour la rétrocompatibilité et la synergie avec les lettres majuscules dans les tableurs, tout en les laissant aussi en AltGr afin de maintenir les synergies habituelles.

En mode ASCII, afin de maintenir l’utilisabilité du clavier, les tirets du 6 et du 8 (soit le tiret ASCII "-" U+002D et le tiret bas "_" U+005F) restent en Minuscule en allant sur les touches à gauche d’Entrée, "-" sur ⟦µ*⟧, "_" sur ⟦£$¤⟧.

De même, les guillemets ASCII vont sur les touches à côté, le double sur ⟦¨^⟧, le simple ou l’apostrophe ASCII sur ⟦%ù⟧, afin de continuer d’être à portée de doigts. Ainsi, les avantages de l’AZERTY traditionnel sur l’US-QWERTY (guillemet, tiret bas et deux-points tous en Minuscule) sont précieusement conservés.

Aussi, le symbole égal (souvent appelé « signe égal » par calque sur l’anglais américain, ou « signe égale » par calque sur l’anglais britannique) regagne sa touche ⟦+=}⟧ (où, en mode français, il est en AltFr).

De plus, le deux-points et le point-virgule descendent en Minuscule, en échange des deux barres obliques qui se mettent en Majuscule à leurs places. Ainsi, la touche ⟦/:⟧ devient 100 % rétrocompatible, tandis que la touche suivante, ⟦§!⟧, lui emboîte le pas en ce qu’en Minuscule, elle prend le point-virgule, qui laisse sa place sur ⟦.;⟧ à la contre-oblique sans déranger le point en Minuscule.

Enfin, en mode ASCII, les chiffres en pavé en AltFr sont complétés par les lettres hexadécimales A sur ⟦%ù⟧, B sur ⟦µ*⟧, C sur ⟦¨^⟧, D sur ⟦£$¤⟧, E sur ⟦°)]⟧ et F sur ⟦+=}⟧. En mode français, ces six lettres sont en AltGr + AltFr sur ces mêmes touches, afin que la saisie d’un chiffre hexadécimal en AltFr ne nécessite pas de basculer en mode ASCII.

Verrouillage Capitales

Les capitales, y compris É, È, Ç, À et Ù, sont toutes en Minuscule quand le clavier est en mode capitales par l’ancienne bascule Verrouillage Majuscule (VerrMaj), désormais Verrouillage Capitales (VerrCap), parce qu’elle ne verrouille plus le clavier en Majuscule, mais uniquement les lettres en capitales, afin de rendre l’écriture tout-en-capitales aussi simple que l’écriture en minuscules.

C’est la manière dont fonctionnent la plupart des dispositions de clavier d’ordinateur.

Le VerrMaj tel qu’on le connaît est la seule solution pour les machines à écrire à barres. Mais dès la fin des barres (boule, marguerite, ordinateur), émuler la machine à barres tire la productivité vers le bas dans une logique à courte vue axée sur un marketing simpliste et populiste qui trahissait les personnes utilisatrices et les sacrifiait sur l’autel du profit facile, car sous prétexte d’une transition sans faille, les simplifications rendues possibles par la technologie, qui n’auraient nécessité qu’un apprentissage minimal très rémunérateur, leur étaient refusées.

Ce nouvel AZERTY propose de rattraper d’un seul coup toutes les occasions manquées, et de rendre le travail sur ordinateur vraiment productif.

Verrouillage Numérique

Cette bascule est réservée aux claviers compacts et n’a plus aucun effet sur les claviers complets style ISO 9995. Faire autrement reviendrait à dégrader les conditions de travail sur les claviers qui ont le pavé numérique sur les touches alphabétiques, alors que sur les claviers avec un pavé numérique à part, tout le monde veut que le verrouillage numérique s’allume automatiquement et reste allumé en permanence.

(Les vieux claviers de PC IBM ont eu le mérite d’obliger les éditeurs de systèmes à prendre en charge le verrouillage numérique en vue de sa future utilisation sur les claviers sans pavé numérique dédié mais avec les flèches et autres touches d’édition.)

Le pavé numérique dit intégré est désormais aussi bien en Fonction qu’en Verrouillage Numérique. Le réglage dans le BIOS est parfois caché sous la rubrique « POST Behavior » sans avoir rien à voir avec le Power-On Self-Test.

Le niveau Majuscule est graphique désormais même sur les 10 touches à chiffres du pavé numérique. Cela permet de saisir directement sur le pavé numérique tous les chiffres hexadécimaux, avec "A" sur ⟦2⟧, "B" sur ⟦3⟧, "C" sur ⟦5⟧, "D" sur ⟦6⟧, "E" sur ⟦8⟧ et "F" sur ⟦9⟧ pour la cohérence avec le pavé numérique graphique en AltFr en mode ASCII.

De plus, en Majuscule il y a la virgule sur le point, la barre de fraction U+2044 sur le ⟦7⟧, le triple zéro sur ⟦1⟧, le double sur ⟦0⟧, le deux-points sur ⟦4⟧, et le séparateur des milliers français, l’espace fine insécable est sur ⟦+⟧.

Lettres

La disposition de toutes les minuscules, y compris accentuées ou avec cédille, est identique à l’AZERTY traditionnel.

Les majuscules qui manquent sur l’AZERTY traditionnel sont en Majuscule, ce pourquoi les chiffres pour leur part sont en AltGr et en AltFr.

Émulation de touche "ê"

La touche morte de l’accent circonflexe fonctionne optionnellement comme une touche "ê" avant "k", "l", "m", "n", "p", "q", "r", "t", "v" ; "ê" s’insère ensemble avec l’une de ces lettres si le "e" n’est pas saisi avant.

Touches mortes

Plus généralement, toutes les lettres accentuées ou autrement diacritées sont dans les touches mortes, dont les deux les plus traditionnelles, l’accent circonflexe et le tréma, sont l’une à sa place historique, l’autre pareillement en Minuscule mais une touche plus loin au-dessus, sur ⟦+=}⟧, au lieu de rester en Majuscule sur la touche de l’accent circonflexe, cette place étant utilisée pour le guillemet français simple ouvrant. Mais la touche morte tréma y reste accessible en Maj + AltFr pour la rétrocompatibilité.

Les deux autres touches mortes de l’AZERTY traditionnel, qui ont fait leur entrée après l’avènement de l’AZERTY d’ordinateur, l’accent grave et le tilde, sont toujours en AltGr mais sur la touche de l’accent circonflexe pour le tilde, et sur la touche ⟦£$¤⟧ pour l’accent grave, car en Minuscule, c’est la touche de la touche morte accent aigu, qui sert aussi à la saisie des guillemets apostrophes doubles et simples, ensemble avec la touche morte accent circonflexe. Toutefois, pour la rétrocompatibilité, les touches mortes tilde et accent grave sont aussi sur leurs touches historiques, en Maj + AltGr en mode français, sous des formes rétrocompatibles qui émettent des symboles ASCII quand on fait suivre un appui sur la barre d’espace ou qu’on appuie deux fois sur l’une de ces touches mortes. Celles-ci sont destinées uniquement à assurer un maximum de rétrocompatibilité.

Toutes les 30 touches mortes diacritiques ou transformationnelles sont disposées en Maj + AltGr, chacune sur la touche de son équivalent en composition, sauf la touche morte grec ou cerclé sur ⟦Y⟧, disposée aussi en AltGr à la place de son équivalent en composition, l’arobase, en Minuscule sur ⟦°)]⟧. Les autres touches mortes transformationnelles appliquent elles aussi des transformations aux lettres et aux chiffres plutôt que d’ajouter des diacritiques. Partiellement cela est aussi le cas des touches mortes diacritiques, comme pour la saisie des guillemets apostrophes. Elles sont toutes documentées sur cette page.

Touche morte groupe

La touche morte groupe s’appelle aussi « touche groupe ». Elle est notée « ① » et disposée sur ⟦µ*⟧ en Minuscule et en AltGr.

La touche groupe met la disposition dans le groupe 1. Il y a les lettres françaises "œ" et "æ", de nombreuses autres lettres documentées dans ce tableau, le point médian sur ⟦P⟧ en Minuscule et en Majuscule, le symbole litre « ℓ » sur ⟦L⟧ en Majuscule, les demi-anneaux gauche « ʿ » et droit « ʾ » sur ⟦L⟧ et ⟦M⟧ en Minuscule, les symboles verset « ℣ » et répons « ℟ » sur ⟦V⟧ et ⟦R⟧, et les symboles documentés dans ce tableau.

Répétée ou suivie d’un chiffre, la touche morte groupe peut activer 11 autres groupes des lettres et 11 autres groupes des symboles.

Touche de composition

Deuxième touche morte générique après la touche morte groupe, la touche de composition se trouve en AltGr sur la dernière touche en haut à droite, ⟦+=}⟧. En mode ASCII, elle est doublée à la place de la touche morte accent grave, en AltGr sur ⟦£$¤⟧.

Le symbole ISO de la touche de composition est "⎄" U+2384. Sur ce nouvel AZERTY, son symbole est le deux-barrettes "¦" U+00A6, souvent appelé barre brisée, plus facile à afficher, saisi le plus rapidement par la touche morte tréma suivie de la contre-oblique.

La notation des séquences de composition utilise les guillemets français pour la clarté, avec l’espacement à l’intérieur.

La première utilité de la touche de composition est la saisie des fractions précomposées. "½" est « ¦12 ».

La touche de composition offre une méthode de saisie alternative, quoique peu intéressante, pour le o-e entrelacé par « ¦oe » ; elle est aussi le seul moyen de saisir des lettres comme "ꜳ" U+A733 (« ¦aa »).

Chiffres

Les chiffres sont en AltGr, afin de libérer les places en Majuscule pour les majuscules É, È, Ç et À et pour les tirets autres que le tiret du 6 et le tiret du 8, qui restent inchangés.

Les chiffres sont aussi en AltFr, la nouvelle touche modificatrice sur la touche ⟦><⟧. Pour les chiffres, AltFr fonctionne comme une deuxième touche AltGr. De plus, en AltFr, les chiffres sont aussi disposés en pavé en dessous des touches ⟦7è`⟧, ⟦8_\⟧, ⟦9ç^⟧, avec le zéro sur ⟦N⟧, le double zéro sur ⟦B⟧, le point sur ⟦P⟧ et la virgule sur ⟦M⟧, afin que toutes les quatre grandes ponctuations ASCII soient toujours en AltFr sur les touches entre ⟦N⟧ et Majuscule.

Quand le clavier est en mode ASCII, les chiffres sont en Minuscule, et en Majuscule pour la rétrocompatibilité, en plus de continuer d’être en AltGr pour la synergie avec la touche morte groupe.

Ponctuations

Ce nouvel AZERTY perpétue bien sûr la tradition de l’AZERTY de dédier aux ponctuations quatre touches entre ⟦N⟧ et Majuscule, mais il veille à ce que toutes les grandes ponctuations soient aussi bien en Majuscule (à l’instar du point d’interrogation) qu’en AltFr, afin de pouvoir les espacer automatiquement (en Majuscule) ou non (en AltFr).

Petites ponctuations

En Minuscule sur la première touche après le ⟦N⟧, la virgule est 100 % rétrocompatible. (Insister là-dessus vaut la peine depuis qu’en 2019, une norme AFNOR a déplacé la virgule sur la touche suivante.)

Sur la touche suivante, le point est lui aussi sur sa touche traditionnelle, mais en Minuscule. Cela répond à une demande majoritaire, et c’est aussi que les chiffres ne sont plus en Majuscule et ne nécessitent donc plus de point en Majuscule en synergie (sans compter que le séparateur décimal français est la virgule, et que l’espace en Majuscule ne fonctionne plus pour séparer les milliers).

Sur la touche du point d’exclamation, et à la place de celui-ci, le point médian est en Minuscule, pour son utilisation en écriture inclusive qui est très utile et dont les critiques sont inaudibles.

Grandes ponctuations

En mode français, toutes les grandes ponctuations sont en Majuscule, et elles sont déjà espacées. Non espacées en mode français, elles sont en AltFr. Ainsi, le point d’interrogation est à sa place traditionnelle mais déjà espacé. Pour l’avoir non espacé, il faut appuyer sur AltFr au lieu d’appuyer sur Maj.

Le point d’exclamation quant à lui prend la place du point, afin de pouvoir laisser sa place au point-virgule. Mais le deux-points reste bien sur sa touche. Les guillemets français, au nombre de quatre — deux doubles et deux simples —, prennent les quatre places en Majuscule à gauche de la touche Entrée, les doubles sur ⟦%ù⟧ et ⟦µ*⟧, les simples sur ⟦¨^⟧ et ⟦£$¤⟧. Eux aussi sont en AltFr sans espace à l’intérieur, pour leur usage en allemand et dans d’autres langues.

L’espacement automatique des ponctuations en Majuscule se fait par la seule espace insécable Unicode utilisable à cet effet, l’espace fine insécable U+202F. L’autocorrection des traitements de texte, qui espace les ponctuations par l’espace insécable U+00A0, peut et doit être désactivée, avec d’autant plus de raison que l’espacement qu’elle applique n’est pas français et fonctionne très mal voire pas du tout.

En cas de points d’interrogation ou d’exclamation multiples, l’espace devant le deuxième est évitée manuellement. Plutôt que de changer de touche modificatrice, on peut maintenir l’appui sur Majuscule et ajouter un appui sur AltFr.

En mode ASCII, les points d’interrogation et d’exclamation restent en Majuscule mais sans espace, tandis que le deux-points et le point-virgule redescendent en Minuscule tous les deux et laissent aux obliques leurs places en Majuscule. Ainsi, la touche du deux-points se retrouve disposée à l’ancienne, tandis que la touche suivante a le point-virgule et le point d’exclamation.

Barres obliques

Sur l’avant-dernière touche, en mode français, la place en Minuscule est donnée à l’oblique sur sa touche traditionnelle.

C’est la suite logique de la réunion en Majuscule (et en AltFr) de toutes les grandes ponctuations.

En mode ASCII, l’oblique remonte à sa place traditionnelle, car le deux-points redescend en Minuscule. Le point-virgule aussi, sur la dernière touche, libérant sa place en Majuscule sur la touche du point en faveur de la contre-oblique.

Ces deux obliques ont aussi des places stables, l’oblique sur AltGr + ⟦W⟧, la contre-oblique sur AltGr + ⟦R⟧.

Ponctuations sur la rangée haute

En mode français, les tirets du 6 et du 8 restent bien à leurs places éponymes, tandis qu’en mode ASCII, quand les chiffres sont verrouillés, ils n’y sont pas en Majuscule, mais plus facilement atteignables en Minuscule sur les touches ⟦£$¤⟧ pour le tiret bas, et ⟦µ*⟧ pour le trait d’union, quand le guillemet et l’apostrophe bénéficient de facilités similaires, l’un à la place de la touche morte accent circonflexe ⟦¨^⟧, l’autre à la place du ⟦%ù⟧.

En mode français, l’apostrophe en tant que telle reste elle aussi à sa place traditionnelle, mais elle y change de caractère pour devenir l’apostrophe courbe "’", très appréciée en français, tandis que l’apostrophe droite "'" (qu’on peut appeler « guillemet simple générique » ou « apostrophe ASCII ») prend la place du symbole égal, qui lui, est en AltFr sur cette touche.

Les parenthèses elles-mêmes sont désormais réunies en AltGr sur ⟦D⟧ et ⟦F⟧ comme « début » et « fin », sur la rangée de repos pour une saisie facile, et les crochets y sont sur ⟦K⟧ et ⟦L⟧ en synergie avec les points de suspension sur AltGr + ⟦%ù⟧ pour faciliter la saisie des points de suspension entre crochets.

Le guillemet double générique en revanche reste inchangé en mode français, et avec lui comme caractère de base, tous les guillemets doubles typographiques autres que les guillemets chevrons sont en touches mortes, les ouvrants par accent circonflexe, les fermants par accent aigu, les ouvrants allemands à hauteur de virgule par tréma. Les réfléchis sont aussi accessibles, par accent grave. Cette méthode de saisie puissante et intuitive évite de mémoriser une multitude d’emplacements et permet une prise en charge plus complète. Les guillemets apostrophes simples en bénéficient pareillement, avec comme caractère de base l’apostrophe courbe (qui en fait partie) sur ⟦4'{⟧ ou l’apostrophe ASCII sur ⟦+=}⟧ au choix.

Symboles ASCII

La plupart des symboles en Minuscule ou en AltGr sur les touches des chiffres y tiennent désormais des places en Majuscule + AltGr pour la rétrocompatibilité, en mode français uniquement. C’est le cas de la perluète sur Maj + AltGr + ⟦1&⟧ parce qu’elle laisse sa place à l’exposant deux, du tilde sur ⟦2é~⟧ sous la forme de sa traditionnelle touche morte, du croisillon sur ⟦3"#⟧, de l’accolade ouvrante sur ⟦4'{⟧, du crochet ouvrant sur ⟦5([⟧, de la barre verticale ou tube sur ⟦6-|⟧, de l’accent grave ASCII en touche morte sur ⟦7è`⟧, de la contre-oblique sur ⟦8_\⟧, du crochet fermant et de l’accolade fermante sur les deux dernières touches. Ces places sur ⟦9ç^⟧ et ⟦0à@⟧ par contre sont utilisées pour disposer les parenthèses, parce que l’arobase est en Minuscule sur la touche suivante, et le circonflexe ASCII est en Majuscule + AltGr sur la touche de la touche morte accent circonflexe.

Surtout, tous les symboles ASCII sauf la virgule et le point sont désormais disposés en AltGr sur les touches des lettres et les quatre touches de ponctuations qui leur font suite, sauf l’arobase qui reçoit une position stable en Minuscule à la place de la parenthèse fermante et permet ainsi d’utiliser sa place en AltGr sur ⟦Y⟧ pour une deuxième instance de la touche morte grec ou cerclé, et le guillemet double générique ou ASCII, qui garde sa place sur la touche ⟦3"⟧ et cède sa place en AltGr au symbole euro sur ⟦E⟧. Le symbole dollar lui aussi a une place prédéfinie sur AltGr + ⟦S⟧.

Viennent ensuite tous les symboles ASCII appariés, parenthèses et chevrons sur la gauche, crochets et accolades sur la droite, ces dernières sur ⟦I⟧ et ⟦O⟧ pour respecter l’anatomie de la main, les crochets en dessous sur ⟦K⟧ et ⟦L⟧ pour la cohérence et la synergie avec les points de suspension sur AltGr + ⟦%ù⟧, les parenthèses en regard sur ⟦D⟧ et ⟦F⟧, sous le symbole euro sur ⟦E⟧, à la suite du symbole dollar sur ⟦S⟧, et au-dessus des symboles inférieur/supérieur ou crochets pointus, qui sont disposés sur ⟦C⟧ et ⟦V⟧ à la suite de l’oblique sur ⟦W⟧ et de l’astérisque sur ⟦X⟧, pour les synergies requises en langages informatiques, au niveau des balises en SGML/HTML/XML et des commentaires (en blocs) C/C++/CSS/PHP.

D’autres symboles ASCII sont disposés sur les places vacantes avec des mnémoniques alphabétiques ou graphiques : la perluète "&" sur ⟦P⟧, le croisillon "#" sur ⟦Q⟧, le symbole pour cent "%" sur ⟦Z⟧, le circonflexe ASCII "^" sur ⟦A⟧, le tilde "~" sur ⟦T⟧, la contre-oblique "\" sur ⟦R⟧, la barre verticale ou tuyau "|" sur ⟦M⟧ parce que c’est l’équivalent en composition de la touche morte macron, le symbole égal "=" sur ⟦B⟧, l’accent grave ASCII "`" sur ⟦N⟧, le tiret-moins "-" sur ⟦G⟧, le signe plus "+" sur ⟦H⟧, et enfin le tiret bas "_" sur ⟦J⟧, et l’apostrophe ASCII "'" sur ⟦U⟧.

Pour les quatre grandes ponctuations après la touche du ⟦N⟧, le point d’interrogation, le point d’exclamation, le deux-points et le point-virgule, la disposition varie légèrement entre les modes français et ASCII :

  • En mode français, elles sont en Majuscule avec espace, et en AltFr sans espace. Toutes sauf le point-virgule sont aussi en AltGr. Le point-virgule cède sa place en AltGr au symbole paragraphe, afin que celui-ci soit en synergie avec les chiffres, pour la rétrocompatibilité avec le symbole paragraphe sur l’AZERTY traditionnel, où il est pareillement en synergie avec les chiffres (sauf que c’est en Majuscule).
  • En mode ASCII, toutes les quatre grandes ponctuations ASCII sont toujours en AltFr, mais aussi en AltGr ; deux – le deux-points et le point-virgule – sont aussi en Minuscule ; et les deux autres sont aussi en Majuscule : les points d’interrogation et d’exclamation — mais sans espace, pour s’adapter au mode ASCII. Pour ces deux dernières, peu importe alors que l’on appuie sur Majuscule ou sur AltFr.

Exposants et indices

L’exposant deux de l’AZERTY traditionnel change de touche suite à la réaffectation de sa touche traditionnelle ⟦²⟧ à la bascule VerrMod. Sauf sur les variantes pour le breton, pour la Polynésie française et pour l’Afrique francophone, l’exposant 2 est sur la touche ⟦1&⟧, et l’exposant 3 vient le rejoindre en Majuscule afin de couvrir toutes les utilisations d’unités de mesure au carré et au cube.

Au-delà du carré et du cube, les exposants de tous les dix chiffres sont en Maj + AltFr sur les touches des chiffres.

En mode capitales, l’indice 2 et l’indice 3 prennent la place des expoants 2 et 3 sur la touche ⟦1&⟧ pour simplifier l’écriture des deux formules chimiques les plus importantes de notre époque, celles du CO₂ et du CH₃, soit celles des deux gaz à effet de serre les plus puissants et les plus préoccupants. Si le dioxyde de carbone n’est plus à présenter, le méthane quant à lui est plus connu sous son nom français, assez bref pour l’emporter sur sa formule, de sorte que l’indice 3 vient compléter l’indice 2 davantage pour la cohérence et la logique que pour l’utilité.

Les indices de tous les dix chiffres sont présents uniquement en mode ASCII, mais alors aussi bien en Maj + AltGr qu’en AltGr + AltFr, car en mode français, le niveau Maj + AltGr des touches de la rangée des chiffres est pris par les caractères rétrocompatibles, et le niveau AltGr + AltFr n’est pas très pratique sur ces touches et sert à redonder les émojis chiffres avec le "0️⃣", non le nombre "🔟", sur la touche du zéro.

Ces exposants et indices servaient autrefois à composer des fractions ordinaires au-delà des quelques fractions précomposées d’Unicode, tant que la barre de fraction n’était pas encore implémentée comme elle était conçue, ou dans les logiciels où elle ne l’est toujours pas. Cela permet de coder en dur toutes les fractions ordinaires, au-delà des fractions précomposées qui sont en composition. Les fractions ordinaires s’écrivent à l’aide de la barre de fraction U+2044 qui est sur ⟦/:⟧ en synergie avec les indices en AltGr + AltFr, et en mode ASCII, avec les exposants en Maj + AltFr (en mode français, c’est le deux-points sans espace).

En matière d’exposants, les minuscules des lettres de l’alphabet de base sont aussi prises en charge sur touches vives, en Maj + AltFr, chacune sur la touche de sa lettre de base. car ces exposants servent d’indicateurs d’abréviation, à commencer par les indicateurs ordinaux "ᵈ", "ᵉ", "ʳ", "ˢ", dont le plus fréquent, "ᵉ", est aussi en AltGr sur ⟦°)]⟧ à la suite des chiffres et en synergie avec ceux-ci. Cela fonctionne aussi pour les lettres diacritées, car les accents peuvent être ajoutés même sur des exposants, pour peu que la police de caractères les prenne en charge. Après l’appui sur la touche morte correspondante, il ne manque plus que d’appuyer sur la barre d’espace.

Barre d’espace

L’espace normale en Minuscule y est aussi en Majuscule comme sur l’AZERTY traditionnel, pour la synergie avec les grandes ponctuations espacées, tandis que les deux espaces insécables les plus utiles sont en AltFr pour la fine, et en AltGr pour la justifiante, l’espace insécable tout court, qui dans les traitements de texte n’est justifiante que dans Word 2013, qui disparaît souvent au copier-coller, et qui dysfonctionne dans de nombreux logiciels, mais qui est néanmoins indispensable en français aussi, là où l’espace fine insécable ne convient pas.

Aucune espace importante n’est disposée sur Maj + AltGr + Espace, où se trouve l’espace nulle, aussi appelée césure conditionnelle U+200B, qui est utile pour fragmenter les URL une fois converties en hyperlien, pour leur affichage dans les navigateurs non conformes à Unicode qui spécifie qu’à partir d’une certaine longueur, l’oblique doit fonctionner comme le trait d’union.

Autres symboles

La plupart des symboles sont dans les groupes des symboles, mais un certain nombre sont aussi ou uniquement sur touches vives comme documenté ici.

Les 1 114 symboles et diacritiques mathématiques d’Unicode sont dans la touche de composition et documentés sur cette page (PDF)

Les infobulles de la vue interactive informent sur tous les détails de la disposition de ce nouvel AZERTY en cours de documentation.

Symboles de l’AZERTY

Les symboles pour cent et micro, le symbole livre et la touche morte tréma cèdent leurs places aux guillemets français, mais en mode français, ils sont tous en AltGr + AltFr sur leurs touches historiques. La nouvelle place du symbole pour cent est sur ⟦Z⟧ en AltGr et en AltFr, dans le cadre de la disposition des symboles ASCII ; le symbole livre est en AltFr sur ⟦R⟧ pour l’accessibilité, et en AltGr + AltFr + ⟦L⟧ pour l’intuitivité, comme le symbole micro est sur AltGr + AltFr + ⟦M⟧.

Exposants et indices additionnels

En mode ASCII, quand les chiffres en indice sont en Maj + AltGr, ces indices sont complétés par les signes moins et plus en indice sur les touches moins et plus, nommées d’après leur fonctionnalité en Contrôle pour les raccourcis clavier, le "₋" sur la touche ⟦°)]⟧, le "₊" sur la touche ⟦+=}⟧. S’y ajoutent le symbole égal en indice "₌" sur ⟦£$¤⟧, et les parenthèses en indice "₍" sur ⟦%ù⟧ et "₎" sur ⟦µ*⟧. Sur ⟦¨^⟧, le tiret bas, symbole de l’indiciation, vient compléter l’ensemble. Pareil pour les chiffres en exposant en Maj + AltFr, toujours en mode ASCII, avec le circonflexe ASCII en tant que symbole de l’exponentiation.

Opérateurs arithmétiques

En AltFr, les chiffres sont accompagnés d’opérateurs non-ASCII et de symboles monétaires supplémentaires sur les touches dont les symboles ASCII ne sont pas nécessaires en AltFr : les symboles de multiplication et de division sur ⟦C⟧ et ⟦V⟧ dans la prolongation de l’oblique sur ⟦W⟧ et de l’astérisque sur ⟦X⟧, le signe moins sur ⟦T⟧ au-dessus du tiret-moins ASCII sur ⟦G⟧, le symbole livre sur ⟦R⟧ comme Royaume-Uni à côté du symbole euro, et le symbole yen sur ⟦Y⟧.

Opérateur point

L’opérateur point "⋅" U+22C5 est sur AltGr + AltFr + ⟦X⟧, et aussi dans le groupe 1 du deux-points, et dans le groupe 4 du point.

Barre de fraction

La barre de fraction U+2044 est sur AltGr + AltFr + ⟦/:⟧. Entre des chiffres ordinaires, elle déclenche la mise en forme de fraction ordinaire.

La partie entière peut être séparée par le signe plus invisible U+2064 sur AltGr + AltFr + ⟦H⟧. D’autres caractères, invisibles de préférence, comme l’antiliant U+200C sur AltGr + AltFr + ⟦W⟧, ou le séparateur invisible U+2063 sur AltGr + AltFr + ⟦?,⟧, fonctionnent aussi, sans être destinés à cet usage.

Symbole rapport

Contrairement à un certain nombre de doublons inutiles, le symbole rapport "∶" U+2236 ne ressemble que superficiellement à un deux-points. Voici le symbole rapport et le deux-points côte à côte : « ∶: ».

Car selon les polices, le symbole rapport est surélevé au-dessus de la ligne de base, et il est un peu plus grand afin de se centrer sur les chiffres (« 2∶3 »), non sur les minuscules comme le deux-points (« a:b »).

C’est pourquoi le symbole rapport a pris le relais du symbole racine carrée sur AltGr + AltFr + ⟦R⟧ à la sortie de la version 4.1.0, vu que les racines carrée, cubique et quatrième sont dans les groupes 1, 2 et 3 de l’oblique inverse sur ⟦R⟧.

Séquences

La possibilité qu’a ce nouvel AZERTY d’émettre des séquences est utilisée aussi pour des séquences autres que les ponctuations avec espace fine insécable sur AltFr plus l’une des huit touches entre N et Majuscule droite ou entre P, M et Entrée. Le pavé numérique graphique dispose ainsi d’un double zéro sur AltFr + ⟦B⟧, qui figure aussi sur les vues du clavier. D’autres besoins sont couverts le plus mnémoniquement possible.

Abréviation numéro

Écrite avec un o en exposant, souvent émulé à l’aide du symbole degré, l’abréviation « numéro » est facile à saisir grâce à sa disposition comme séquence tout-en-un, avec son espace fine insécable, sur AltGr + AltFr + ⟦N⟧, et sa majuscule, en ajoutant Maj, sur Maj + AltGr + AltFr + ⟦N⟧.

Trigramme breton

Le trigramme breton "cʼh" avec lettre apostrophe est sur AltGr + AltFr + ⟦A⟧ afin de se trouver sur la première touche alphabétique, à l’instar de ce qui est fait sur le CʼHWERTY, la dispositon de clavier conçue pour le breton.

La majuscule "Cʼh" du trigramme breton est sur Maj + AltGr + AltFr + ⟦A⟧.

Ce n’est pas qu’il manquerait la lettre apostrophe. La lettre apostrophe "ʼ" U+02BC est dans le groupe 1 de l’apostrophe.

Espaces composées

L’espace suivie du gluon, qui est le caractère régulier pour empêcher un retour à la ligne automatique : cette séquence est sur Maj + AltFr + ⟦Espace⟧, pour insérer une espace insécable justifiante dans LibreOffice Writer, parce que l’espace insécable sur AltGr + Espace y est à chasse fixe, étant détournée pour espacer les ponctuations en français.

L’espace suivie de l’indicateur d’ordre des octets est sur AltGr + AltFr + ⟦Espace⟧, pour insérer une espace insécable justifiante sous les anciennes versions de Windows, où les polices ne contenaient pas le gluon, dans Microsoft Word, parce que l’espace insécable y est justifiante uniquement dans Word 2013.

Séquences d’échappement

L’entité nommée de l’espace insécable "&‍nbsp;" est sur Maj + AltGr + AltFr + ⟦Espace⟧, et aussi sur Maj + AltGr + ⟦Espace⟧ en mode ASCII.

En mode ASCII, la référence de caractère numérique de l’espace fine insécable "&‍#x202F;" est sur Maj + AltFr + ⟦Espace⟧ et sur AltGr + AltFr + ⟦Espace⟧.

Les entités nommées des symboles "<" et ">", soit « &‍lt; » et « &‍gt; », sont sur AltGr + AltFr plus la touche où ils sont en AltGr : ⟦C⟧ ou ⟦V⟧.

Les entités nommées des symboles « " » ("\"") et « ' » ("'"), soit « &‍quot; » et « &‍apos; » (moins utilisée), sont sur Maj + AltGr + AltFr plus la touche où ils sont ou seraient en AltGr : ⟦E⟧ (où le symbole euro prend la place du guillemet double générique "\""), ou ⟦U⟧.

Références de caractères

Le préfixe « &‍#x » des références de caractères hexadécimales en HTML/XML est sur AltGr + AltFr + ⟦K⟧. En mode ASCII, il est aussi sur la touche de la virgule en Maj + AltFr + ⟦?,⟧.

En mode ASCII, le préfixe « &‍# » des références de caractères décimales en HTML/XML est sur la touche du point en Maj + AltFr + ⟦.;⟧.

Le préfixe des codes hexadécimaux des caractères Unicode « U+ », utilisé en écriture courante, est sur AltGr + AltFr + ⟦U⟧.

Le préfixe « \u{ » est sur AltGr + AltFr + ⟦I⟧, qui est aussi la touche de l’accolade ouvrante.

Émojis

154 émojis sont dans les 12 groupes des symboles, soit presque tous les émojis codés sur 2 octets, faciles à saisir par touches mortes sous tous les systèmes d’exploitation.

Par exemple, l’émoji "⚠" « attention danger » est dans le groupe 1 du circonflexe "^". Pour le saisir, plusieurs possibilités :

• En AltGr :

  1. Touche morte groupe : AltGr + [µ*]
  2. Circonflexe : AltGr + [A]

• En AltGr en mode ASCII :

  1. Basculer en mode ASCII : touche [²]
  2. Touche morte groupe : AltGr + [µ*]
  3. Circonflexe : AltGr + [¨^]

• En Maj + AltGr en mode français :

  1. Touche morte groupe : Maj + AltGr + [Q]
  2. Circonflexe : Maj + AltGr + [¨^]

44 émojis sont disposés sur touches vives et documentés dans ce tableau.

Les 258 émojis drapeaux nationaux sont composés par code ISO à l’aide des indicateurs régionaux, qui servent aussi d’émojis lettres.

Typographie

Ces quelques notes visent seulement à clarifier le mode d’emploi condensé de ce nouvel AZERTY, car au-delà de quelques notions communes, la typographie française est extrêmement hétéroclite et difficile à documenter.

Espaces

Sous les systèmes d’exploitation qui prennent en charge le jeu de caractères Unicode, le français utilise trois espaces :

  • L’espace normale U+0020, aussi appelée « espace mot » ou « espace-mot », qui est sécable et justifiante (elle peut s’étirer quand le texte est aligné aussi bien à gauche qu’à droite) ;
  • L’espace insécable U+00A0, ou « espace mot insécable », qui a la même largeur qu’une espace normale, et qui est justifiante dans les navigateurs et dans Word 2013, mais pas dans les autres traitements de texte ;
  • L’espace fine insécable U+202F, aussi appelée « espace fine » ou « la fine », qui n’est pas justifiante mais à largeur fixe (« chasse fixe »). Si on l’appelle « fine » sans préciser, c’est qu’avant Unicode, il n’y avait qu’une seule espace fine, et elle était insécable.

Nouvelle école de typographie française

L’espace fine (insécable U+202F) sert à espacer toutes les grandes ponctuations, c’est-à-dire les ponctuations doubles plus les guillemets chevrons simples. Selon Le Robert, même le « deux-points est précédé d'une espace fine et suivi d'une espace normale ».

Cette nouvelle école ne s’est pas formellement constituée, mais claude72 l’a mentionnée déjà en 2005 sur forums.macg.co.

Risques de confusion

Une autre espace fine d’Unicode est présente depuis le début au point de code U+2009, mais elle n’est pas directement utilisable en français, car elle est sécable, contrairement à l’espace chiffre tabulaire U+2007, qui est la seule espace insécable dans cette plage d’espaces allant de U+2000 à U+200A, où toutes les espaces autres que U+2000 et U+2001 étaient conçues comme insécables. Qu’elles ne le soient pas est une irrégularité (archive).

Un autre nom de l’espace fine insécable, « espace insécable étroite », a été officialisé par calque sur son identifiant Unicode, mais il est corrigé dans les spécifications de base du Standard Unicode au chapitre 6 dans la section consacrée aux caractères d’espacement, à l’alinéa qui parle de l’espace fine insécable, avec le terme d’« espace fine insécable » en français dans le texte anglais, et pareillement dans l’Annexe sur la coupure de ligne. L’identifiant a été choisi de façon à ne pas faire référence à l’espace fine U+2009, prévue pour être insécable, et qui ne doit son existence en tant qu’espace sécable qu’à un acte de vandalisme non documenté mais visiblement commis avant le lancement du jeu de caractères universel.

Espacement vieille école

Si l’espacement vieille école est préféré, il peut être réalisé manuellement grâce à la synergie de l’espace insécable avec le deux-points en AltGr. Car en plus d’être disposé en Majuscule avec espace et en AltFr sans espace, le deux-points sans espace est aussi en AltGr, pour la synergie avec les chiffres dans le format d’heure « 12:34:56 », qui est aussi facile à saisir en AltFr, et aussi pour la synergie avec l’espace insécable, qui en mode français est sur AltGr + Espace.

À part le deux-points, aucune autre ponctuation ne devrait être composée à l’ancienne, car les guillemets, qui selon le Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale sont accompagnés d’une espace mot insécable (« espace mots insécable »), sont composés avec une espace fine (« espace fine insécable ») dans ce même Lexique.

Guillemets

En français, on a la chance d’avoir trois types de guillemets, qui se déclient tous en simples et doubles :

  1. Guillemets de citation : « normaux » et ‹ simples › ;
  2. Guillemets de distanciation : “normaux” et ‘simples’ ;
  3. Guillemets de délimitation : "normaux", 'simples' et `réfléchis`.

Guillemets de citation

À l’intérieur des guillemets chevrons doubles, l’« espace insécable » décrite sur Le Robert est bien l’espace fine, étant la seule espace insécable citée sur cette page web du Robert.

Quelques autres problèmes laissés en suspens sur Le Robert peuvent être résolus comme documenté dans la suite.

Guillemets de second niveau

Grâce au fait que les guillemets chevrons existent aussi en version simple, l’inclusion d’une citation dans une autre citation ne nécessite plus le recours aux « guillemets anglais », ni la répétition des guillemets chevrons doubles, avec omission du deuxième d’affilée en cas de collision de fins de citation (comme recommandé dans le Lexique).

Quitte à se résigner à l’emploi de « guillemets anglais », autant encastrer les guillemets à l’anglaise, ou à l’américaine, mais à la française. À l’américaine au sens où les guillemets de second (ou deuxième) niveau sont simples si les guillemets de premier niveau (ou rang) sont doubles, comme c’est le cas aux États-Unis. À la française au sens où les guillemets sont des guillemets chevrons.

En mode français, ce nouvel AZERTY a les guillemets chevrons simples en Majuscule sur les touches ⟦¨^⟧ et ⟦£$¤⟧, au-dessus des touches ⟦%ù⟧ et ⟦µ*⟧ où les guillemets chevrons doubles sont disposés en Majuscule. Ces quatre guillemets sont déjà espacés à l’aide de la fine. Sur les mêmes touches en AltFr, les mêmes guillemets sont sans espace.

Guillemets de distanciation

L’usage des guillemets chevrons simples pour les citations incluses permet de réserver les « guillemets anglais » aux usages où les guillemets ne signalent pas une citation, mais une distanciation. Dans ce sens, les guillemets sont aussi appelés « guillemets d’ironie », bien que l’ironie ne soit pas la seule connotation qu’ils véhiculent. Aussi s’appellent-ils en anglais « scare quotes ».

Plutôt que les guillemets doubles génériques de la touche ⟦3"⟧, les guillemets de distanciation et les guillemets en anglais – que ce soit en anglais britannique ou en anglais américain – sont les guillemets apostrophes doubles (distanciation en français, premier niveau en anglais américain) ou simples (premier niveau en anglais britannique), dont les ouvrants en français et en anglais sont dans la touche morte accent circonflexe, et les fermants, dans la touche morte accent aigu sur la touche à côté, ⟦£$¤⟧.

En retour, ce système de guillemets de distanciation permet de réserver les guillemets chevrons aux citations. À la clé, les textes gagnent en univocité, et partant, en clarté, comme l’a expliqué un article paru dans le journal québécois Le Devoir.

Guillemets de délimitation

Les guillemets apostrophes et les guillemets doubles génériques « " » sur la touche ⟦3"⟧ sont collés aux mots, sans aucune espace à l’intérieur. La pratique contraire utilise les guillemets doubles génériques à la place des guillemets chevrons, absents de certaines dispositions de clavier, d’où le quiproquo.

Guillemets en langues voisines

En allemand d’Allemagne et d’Autriche, où les guillemets chevrons servent aussi, les doubles pour les citations de premier niveau, les simples pour les citations de second niveau, leur saisie se fait sur les mêmes touches mais en AltFr et dans l’autre sens, en commençant par le guillemet pointant vers la fin "»" sur ⟦µ*⟧, ou "›" sur ⟦£$¤⟧, et en finissant par le guillemet pointant vers le début "«" sur ⟦%ù⟧, ou "‹" sur ⟦¨^⟧.

(On ne peut pas appeler ces guillemets « ouvrants » ou « fermants » sauf en précisant « français », car s’ils sont ouvrants ou fermants dépend de la langue. On ne peut pas les appeler « gauches » ou « droits » non plus, ni même « pointant vers la gauche » ou « pointant vers la droite », car dans toutes les écritures de droite à gauche, ces guillemets sont réfléchis. Par contre on peut les appeler « croissants » ou « décroissants » par analogie avec les symboles « inférieur à » ou « supérieur à », réfléchis eux aussi, si l’on veut éviter le recours aux termes « pointant vers le début » et « pointant vers la fin ».)

Contrairement à l’allemand d’Allemagne et d’Autriche, l’allemand de Suisse utilise tous ces guillemets dans le sens français, toujours les doubles pour les citations de premier niveau, les simples pour les citations de second niveau, et toujours sans espace fine à l’intérieur, comme ils sont disposés en AltFr. Par contre, en français de Suisse, les mêmes guillemets s’utilisent avec une fine à l’intérieur, comme ils sont disposés en Majuscule sur les mêmes touches. Depuis 2015, la Suisse romande applique aux ponctuations les mêmes règles d’espacement que la France.

Notes techniques

Usage du liant

Les entités HTML documentées dans ce fichier à cause de leur disposition sur le clavier ne sont pas échappées par « &‍amp; », afin d’en garantir la lisibilité directe non seulement en affichage Markdown, mais aussi en texte brut. À la place, elles sont désactivées par l’insertion d’un liant après la perluète. Le caractère souvent préféré dans ce rôle est l’antiliant, disposé sur AltGr + AltFr + ⟦W⟧ à cause de son utilisation pour empêcher les ligatures typographiques intempestives. Mais ce nouvel AZERTY offre le choix entre l’antiliant U+200C sur AltGr + AltFr + ⟦W⟧, le liant U+200D sur AltGr + AltFr + ⟦Q⟧, le signe plus invisible U+2064 sur AltGr + AltFr + ⟦H⟧, et le séparateur invisble U+2063 sur AltGr + AltFr + ⟦?,⟧. Les deux premiers sont aussi dans la touche morte groupe, l’antiliant dans le groupe 10 du circonflexe "^" sur ⟦A⟧, le liant dans le même groupe du symbole pour cent sur ⟦Z⟧. Il y a aussi le gluon dans le même groupe du tiret du 6 sur ⟦G⟧. Le signe plus invisible est aussi pris en charge par composition « ¦&+ » dans le cadre des symboles mathématiques.

L’essentiel pour désactiver une séquence quelle qu’elle soit est d’insérer un caractère invisible qui ne soit pas l’espace nulle.

Nom de fichier

Ce mode d’emploi porte le nom de fichier « readme.md » afin que GitHub l’affiche automatiquement à la racine du dépôt de ce nouvel AZERTY où il se trouve. Mais c’est sous le nom de « Mode-d-emploi-commun.md » qu’il est inclus dans les dossiers des versions.