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Construction des étiquettes de la trame de base

Issoufou Seidou Sanda

L’objectif est d’arriver à une standardisation de la description des connaissances dans un domaine déterminé pour que les connaissances soient plus facilement partageables et combinables, dans la logique du « open linked data » pour les données.

Construction des étiquettes de la trame de base

La trame de base correspond en quelques sortes aux rues et aux avenues principales dans notre carte des connaissances: on peut toujours trouver une façon logique d'aller d'un point a un autre, meme si le chemin n'est pas nécessairement le plus court.

Etiquettes de niveau zéro

Pour constituer les étiquettes de niveau zéro, on part d’une liste de thèmes: Santé, Economie, Démographie, Urbanisme, etc. A cette liste, on ajoute toutes les combinaisons deux à deux et toutes les combinaisons trois à trois de la liste initiale : Economie et Santé ; Démographie, Santé et Urbanisme ; etc. Les thèmes combinés sont toujours alignés dans l’ordre alphabétique.
La liste finale constitue les étiquettes de niveau zéro ou thèmes.
Chaque thème a un code unique à sept lettres : quatre lettres pour la classification et trois lettres pour le thème.

Etiquettes de niveau un

Les étiquettes de niveau 1 sont des sous-thèmes d’étiquettes de niveau zéro. Pour constituer les étiquettes de niveau un, on part d’une étiquette de niveau zéro : "économie" par exemple. On définit une liste de sous-thèmes: Commerce, Prix, Consommation, Infrastructures, Investissements, etc. A cette liste, on ajoute toutes les combinaisons deux à deux et toutes les combinaisons trois à trois de la liste initiale : Consommation et prix ; Infrastructures et investissement ; etc. Les sous-thèmes combinés sont toujours alignés dans l’ordre alphabétique.
La liste finale constitue les étiquettes de niveau un ou sous-thèmes du thème « Economie ».
Chaque sous-thème a un code unique à dix lettres : sept pour le thème et trois pour le sous-thème.

Etiquettes des niveaux deux, trois, quatre, etc.

Le processus de construction des étiquettes de niveau 1 à partir des étiquettes de niveau zéro peut être répété pour avoir des étiquettes de niveau deux, trois, quatre, etc. On continue le processus jusqu’à arriver à la profondeur désirée pour la classification.

Qualificateurs

Les qualificateurs sont des préfixes ou des suffixes qu’on ajoute à une étiquette pour former une étiquettes dérivée : causes de, conséquences de, implications de, composantes de, risques de, etc. Exemple : à l’étiquette « PIB », on ajoute le qualificateur « croissance de » pour avoir « Croissance du PIB ». On peut ensuite ajouter le qualificateur « source de » pour avoir « Source de croissance du PIB ».
La classification définit une liste standard de qualificateurs en préfixe et en suffixe. A partir d’une étiquette de base de niveau n, on peut définir plusieurs étiquettes qualifiées de niveau n en ajoutant différents qualificateurs.

Dimension géographique

Les dimensions géographiques sont des suffixes standards qui agissent comme les qualificateurs. On peut donc, à partir d’une étiquette non située géographiquement dériver une étiquette située géographiquement en ajoutant un suffixe géographique de la liste standard. Par exemple de « croissance du PIB » on dérivé « croissance du PIB en Afrique ».

Dimension temporelle

Les dimensions temporelles sont aussi des suffixes standards qui agissent comme les qualificateurs. On peut donc, à partir d’une étiquette non située dans le temps dériver une étiquette située dans le temps en ajoutant un suffixe de temps de la liste standard. Par exemple de « croissance du PIB en Afrique» on dérivé « croissance du PIB en Afrique en 2019».


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